dimanche 28 juillet 2019

wps office avec flatpak sous kde

Dans le post précédent, qui traitait de l'installation de wps-office avec flatpak, j'ai notamment montré comment éviter la ligne de commande. Mais évidemment ça dépend de l'environnement graphique utilisé. Il s'agissait de gnome, environnement graphique par défaut de Ubuntu, Fedora et de beaucoup d'autres distributions. Je vais maintenant montré ce qu'il en est avec kde, environnement de bureau de kubuntu par exemple.
Tout d'abord j'ouvre 'discover' et j'effectue une recherche basée sur 'flatpak':


Je peux alors installer flatpak ainsi que le moteur de flatpak (en fait plasma-discover-flatpak-backend). puis je ferme discover.
Dans Fedora kde ce n'est pas nécessaire car flatpak et plasma-discover-flatpak sont installés automatiquement.
Je télécharge depuis cette page, le fichier flathub.flatpakrepo.
Il est indiqué que cela concerne Fedora, mais ce fichier est le même pour les autres distributions.
Je lance le gestionnaire de fichier (dolphin) et je navigue jusqu'au dossier où se trouve le fichier téléchargé et je l'ouvre pour installation avec discover :




Ensuite je lance une recherche (dans discover) sur wps office:



Les 3 dernières propositions concernent des paquets snap. snap est installé par défaut chez Ubuntu, chez Fedora c'est le contraire: flatpak est installé automatiquement mais pas snap.
Pourquoi ne pas installer un paquet snap?
Comme je l'ai déjà expliqué, il n'existe pas actuellement de paquet snap pour la dernière version de wps-office (mais bien des paquets traditionnels deb ou rpm).
Je clique sur la première proposition que j'ai ensuite la possibilité d'installer:


C'est relativement long, surtout s'il s'agit de la première installation avec flatpak. De plus on n'a aucune info sur ce qui se passe: c'est pourquoi je préfère de loin une installation en ligne de commande.
Pour la vérification orthographique je télécharge ici le zip qui convient.
Je copie la commande

sudo unzip fr_FR -d /var/lib/flatpak/app/com.wps.Office/current/active/files/extra/wps-office/office6/dicts/spellcheck/

Ensuite après avoir navigué avec dolphin jusqu'au dossier où se trouve le zip téléchargé j'appuie sur F4, ce qui ajoute à la fenêtre une zone où je peux coller ma commande. Pour ce faire je clique droit dans cette zone et dans le menu contextuel qui surgit je choisis 'coller':


J'appuie sur 'Enter' et mon mot de passe est demandé. Rien n'est affiché pendant que je le tape (pas d'étoiles). Je termine la saisie de ce mot de passe par un nouvel appui sur 'Enter'. La commande s'exécute alors. Un nouvel appui sur F4 remettra dolphin dans son état initial.

Et voilà. Il reste à basculer vers une interface en français, ainsi que de définir le français par défaut pour la vérification orthographique.
Tout ceci est expliqué dans le post précédent.

J'oubliais: il se pourrait que les entrées wps n'apparaissent pas tout de suite dans le menu. Mais tout rentrera dans l'ordre lors d'une nouvelle session.

Il peut y avoir des mises à jour 'flatpak' même si la version du programme ne change pas:


Dans ce cas, il faut réinstaller le dictionnaire.



mercredi 24 juillet 2019

wps-office 2019 avec flatpak

Dans le billet précédent, j'avais montré comment franciser une installation de wps-office effectuée à partir d'un paquet snap. Depuis une version snap multilingue de wps-office a été publiée, ce qui résout le problème. Mais la toute nouvelle version (2019) n'existe pas à ce jour en tant que paquet snap. Elle existe sous forme de paquet rpm ou deb mais aussi sous forme de paquet flatpak, flatpak que l'on pourrait qualifier de concurrent de snap.
On trouvera ici tous les renseignements pour une mise en route de flatpak.
Pour Fedora flatpak est déjà installé. Je télécharge depuis cette page, le fichier flathub.flatpakrepo que j'ouvre pour installation avec gnome-software.
Je peux aussi procéder en ligne de commande:

$ cd Téléchargements/
$ flatpak remote-add flathub flathub.flatpakrepo

Pour Ubuntu, il faut en premier installer flatpak:

$ sudo apt install flatpak

et puis pour gnome-software:

$ sudo apt install gnome-software-plugin-flatpak

En cas d'allergie à la ligne de commande je vois une solution:
  • installer synaptic depuis gnome-software (aussi appelé 'Logiciels')
  • fermer gnome-software et depuis synaptic installer flatpak et gnome-software-plugin-flatpak
  • fermer synaptic
Pour le reste, on peut procéder comme dans Fedora (le fichier flathub.flatpakrepo est le même)

wps-office est maintenant visible dans gnome-software et peut être installé de manière graphique:


Mais j'abomine ce genre d'installation car il n'y a aucun retour, pas d'infos.
Je procède en ligne de commande:

$ sudo flatpak install flathub com.wps.Office

Après l'installation, je peux basculer facilement vers une interface en français en cliquant sur 'Switch Language':




Ce n'est pas le cas si on installe un paquet rpm ou deb.

Pour la vérification orthographique, c'est une autre paire de manches.
En premier je télécharge  ici le zip qui convient.
Ensuite:

$ cd Téléchargement
$ find /var/lib/flatpak/ -name 'spellcheck'
output

L'output de la commande find comprend en principe une seule ligne qu'il convient de sélectionner en vue d'un 'copier-coller'.
Puis:

$ sudo unzip fr_FR.zip -d output

En fait, le 'find' n'est pas nécessaire. La commande suivante suffit:

$ sudo unzip fr_FR.zip -d /var/lib/flatpak/app/com.wps.Office/current/active/files/extra/wps-office/office6/dicts/spellcheck/

Ceci évidemment si je connais la réponse (résultat du 'find').
Ou sinon, je pourrais procéder en une seule étape:

$ find -L /var/lib/flatpak/app/com.wps.Office/ -name 'spellcheck' | tail -1 | sudo xargs unzip fr_FR.zip -d

Cette fois aussi il est possible d'éviter la ligne de commande mais franchement pourquoi? Certaines commandes semblent effrayantes, mais il n'y a rien taper: il suffit d'effectuer un 'copier-coller à partir de ce blog (sans le $ qui appartient à l'invite de commande).
Ah oui: il faut quand même taper le mot de passe d’administration.

Dans Ubuntu, pour éviter la ligne de commande:
  • installer nautilus-admin (par exemple à l'aide de synaptic)
  • ouvrir le gestionnaire (explorateur) de fichier (nautilus)
  • naviguer jusque /var/lib/flatpak/app/com.wps.Office/x86_64/stable/aff0a8...b6169/files/extra/wps-office/office6/dicts/
  • cliquer droit sur 'spellcheck' et dans le menu contextuel qui surgit, choisir 'Ouvrir en tant qu'administrateur'


Ce n'est pas fini:
  • ouvrir une nouvelle instance de nautilus
  • ouvrir 'Téléchargement' en tant qu’administrateur 
  • cliquer droit sur fr_FR.zip et choisir 'Extraire ici' dans le menu contextuel
  • effectuer un 'glisser-déposer' de fr_FR dans le dossier 'spellcheck' précédemment ouvert
Je peux maintenant définir le Français comme langue par défaut de la vérification orthographique:



En cas de mise à jour de wps-offfice (par exemple via la commande sudo flatpak update com.wps.Office), il faut réinstaller le dictionnaire français et de nouveau définir le Français comme langue par défaut de la vérification orthographique.

samedi 10 novembre 2018

wps-office snap

Comme indiqué dans l'article précédent wps-office peut être installé sans qu'il soit besoin de télécharger un deb, un rpm ou un tar.gz (par exemple via la logithèque d'Ubuntu).
Mais il s'agit alors d'un paquet snap.
Et dans ce cas, tout ce que j'ai écrit concernant la francisation du produit n'est plus valable.
En effet, il n'y a plus d'installation dans /opt/kingsoft. Le paquet snap n'est pas dépaqueté mais monté en read only  dans /snap/wps-office/1, ce qui peut être vérifié en ligne de commande:

mount | grep 'wps-office'
/var/lib/snapd/snaps/wps-office_1.snap on /snap/wps-office/1 type squashfs (ro,nodev,relatime,x-gdu.hide)
nsfs on /run/snapd/ns/wps-office.mnt type nsfs (rw)

(ro = read only = lecture seule)

Donc impossible de modifier quoique ce soit dans /snap/wps-office/1.
De plus ~/.kingsoft est maintenant inopérant.

Cependant une exploration du système conduit à la découverte d'un dossier

~/snap/wps-office/1/.kingsoft/

De manière générale, il faut chaque fois préfixer les dossiers considérés dans l'article précédent (concernant une installation classique) par snap/wps-office/1/  .
Ainsi pour la francisation de l'interface telle qu'elle est expliquée précédemment, il suffit de remplacer dans les commandes

.kingsoft/ par snap/wps-office/1/.kingsoft/

En ce qui concerne le dictionnaire (pour la vérification de l'orthographe), je l'avais placé dans /opt/kingsoft/wps-office/office6/dicts/spellcheck.
L'équivalent /snap/wps-office/1/opt/kingsoft/wps-office/office6/dicts/spellcheck contient seulement le dictionnaire en_US et comme précisé plus haut toute modification du dossier spellcheck est impossible même en root.
Je me suis rabattu sur ~/snap/wps-office/1/.kingsoft/office6/dicts.
Donc en cas de vestige d'une ancienne installation dans /opt:

cd ~/snap/wps-office/1/.kingsoft/office6/dicts/
mv /opt/kingsoft/wps-office/office6/dicts/spellcheck/fr_FR ./

En cas de téléchargement à partir d'ici d'un fichier fr_FR.zip:

cd ~/Téléchargement
sudo unzip fr_FR.zip -d ~/snap/wps-office/1/.kingsoft/office6/dicts



vendredi 26 octobre 2018

wps office

Nous allons voir comment installer une nouvelle version de wps-office (pour linux) et les bons gestes qu'il convient ensuite d'exécuter afin de finaliser cette installation.
Pourquoi wps-office sous linux, alors que sa licence est propriétaire?
Parce que il est parfaitement compatible avec Microsoft Office même pour les documents docx les plus élaborés.
Si une ancienne version de wps-office est déjà installée, il est préférable de procéder en premier à la désinstallation de celle-ci.
Je travaille habituellement en ligne de commande (ce qui n'est pas une obligation). Étant sous Ubuntu (18.04), je lance dans un (émulateur de) terminal la commande:

sudo apt remove wps-office

J'avais précédemment téléchargé le fichier wps-office_10.1.0.6757_amd64.deb depuis cette page.
Évidemment il faut choisir le fichier qui convient à son architecture et à sa distribution.
Le fichier téléchargé se trouvant dans mon répertoire Téléchargement, je lance les commandes suivantes:

cd
cd Téléchargement
sudo apt install ./wps-office_10.1.0.6757_amd64.deb

La première commande ( cd = change directory) me conduit si nécessaire à la base de mon dossier personnel, ensuite je me rends là où se trouve le fichier deb à installer. La dernière commande procède à l'installation avec les dépendances éventuelles requises (trouvées dans les dépôts).
Dans cette dernière commande, ./ désigne le répertoire où l'on est.

wps-office est aussi disponible dans la boutique des snap.
On peut donc l'installer en passant par la logithèque d'Ubuntu, ou en ligne de commande:

sudo snap install --classic wps-office

Attention: tout ce qui suit concerne uniquement la finalisation d'une installation classique effectuée à partir d'un paquet ou d'un tar.gz.
En premier je m'intéresse au dictionnaire qui permet la vérification orthographique en français.
Le répertoire adéquat fr_FR est encore là, vestige de l'installation précédente, mais il n'est pas à la bonne place: il suffit de le déplacer:

cd /opt/kingsoft/wps-office/office6/dicts
sudo mv fr_FR spellcheck/

(mv = move, spellcheck/ est la destination)

Évidemment s'il s'agit d'une première installation, fr_FR n'existe pas.
Il faut télécharger fr_FR.zip à partir d'ici.
Le fichier doit être dézippé là où ça convient:

cd
cd Téléchargement
sudo unzip fr_FR.zip -d /opt/kingsoft/wps-office/office6/dicts/spellcheck 

Reste le problème de l'interface à franciser.
Cette interface est un dossier fr_FR. De nouveau on peut le trouver en tant que vestige d'une installation précédente ici par exemple:

~/.kingsoft/office6/mui/

(~/  représente la base (racine) du dossier personnel de l'utilisateur et .kingsoft est un fichier caché)

ou ici

/opt/kingsoft/wps-office/office6/mui

Si fr_FR n'existe pas (cas d'une première installation), voir Adrien Linuxtricks pour le télécharger.
Merci à lui.

On obtient un fichier wps-fr.tar.xz qu'il faut décompresser là où ça convient:

cd ~/Téléchargements
tar -Oxf wps-fr.tar.xz | sudo tar -x -C /opt/kingsoft/wps-office/office6/mui

L'option -O de la commande 2 envoie le résultat de la première décompression vers la sortie standard qui sert d'input à la deuxième décompression, deuxième décompression qui crée un dossier fr_FR à l'endroit indiqué par l'option -C.
Une seule décompression fournirait un fichier wps-fr.tar (ce qui assez inhabituel).
Dans le cas où une seule décompression suffirait, la commande à lancer serait:

sudo tar -xf wps-fr.tar.xz  -C /opt/kingsoft/wps-office/office6/mui

Voilà, le moment est venu d'exécuter wps writer.
Si c'est la toute première fois, on a une mauvaise surprise:


Pas de panique, il suffit de cocher "Do not report again" pour en être quitte (ou voir ici pour l’installation de quelques polices supplémentaires).
Il s'agit maintenant de franciser le produit.
Pour ce faire, choisir le français via le menu W writer -> Tools -> Set Language(C) pour l'orthographe et Switch Language(X) pour l'interface:


vendredi 29 décembre 2017

Ordre naturel des mois (2)

Je travaille dans un terminal psql connecté à ma base de données PostgreSQL bdtest.
La table utilisée s'appelle bcard, mais tout ce qui suit est valable quelle que soit la table pourvu que celle-ci contienne une colonne date et une colonne numérique.
Si date_exec est une date, to_char(date_exec, 'TMMonth') affichera une chaîne de caractère contenant le nom du mois de cette date. Une clause 'Order by date_exec' dans un query SQL provoquera l'apparition du nom des mois dans leur ordre naturel.
Si on effectue un regroupement par mois, une telle clause n'a aucun sens et l'exécution du query donnera une erreur.
Pour avoir les mois dans le bon ordre, on peut utiliser la fonction to_char(date_exec, 'MM TMMonth'): chaque mois sera alors précédé de son numéro d'ordre.
Je veux faire disparaître ce numéro. Je peux alors utiliser awk où la fonction SQL substr (voir l'article précédent)
Un query ressemblant à celui-ci

select substr(to_char(date_exec, 'MM TMMonth'), 4) AS mois, 
sum (montant) AS total
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
group by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')
order by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')

donnera donc le résultat escompté.

Cependant si je désire avoir aussi les différents montants qui constituent le total de chaque mois avec un query tel que celui-ci:

select substr(to_char(date_exec, 'MM TMMonth'), 4) AS mois, 
sum (montant) AS total
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
UNION
select substr(to_char(date_exec, 'MM TMMonth'), 4), 
sum (montant)
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
group by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')
order by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')

je rencontre de nouveau une erreur:

ERROR:  column "bcard.date_exec" must appear in the GROUP BY clause or be used in an aggregate function
LINE 1: select substr(to_char(date_exec, 'MM TMMonth'), 4) AS mois, 
                              ^
A moi awk!

Après avoir enlevé les 'substr', je complète mon query en ajoutant une colonne pour montrer les dates des opérations ainsi qu'une colonne qui contiendra les mentions 'SOUS-TOTAL' et 'TOTAL' car une troisième instruction 'SELECT' me fournira le total général.

Au final le query est le suivant:

select to_char(date_exec, 'MM TMMonth') AS mois,
'' as " ", date_exec::text,
montant
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
UNION
select to_char(date_exec, 'MM TMMonth'),
'SOUS-TOTAL', '',
sum (montant) AS total
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
group by 1, 2, 3
UNION
select '99', 'TOTAL', '', sum(montant)
from bcard
order by 1, 2, 3

Les colonnes correspondantes des différents 'select' doivent avoir le même type de données. Si la colonne 3 du premier 'select' contient des dates, il doit en être de même pour les autres 'select'. Ce n'est évidemment pas le cas et c'est pourquoi dans la colonne 3 du premier 'select' les dates sont transformées en texte.
L'exécution pure et dure de ce query  donne (dans le cas d'un cadre de type ascii, ce qui s'obtient avec \pset linestyle a et \pset border 2):



Pour faire disparaître les numéros d'ordre il suffit de faire précéder l'exécution de

\o | awk '{print t=substr($0, 1, 2)substr($0, 6)}'

et ensuite pour rediriger l'output vers la sortie standard:

\o


Mais je veux plus: je veux que les noms des mois soient visibles seulement dans les rangées 'SOUS-TOTAL'.
Cette fois je dois faire précéder l'exécution des instructions SQL de

\o | awk -f fichier.awk

où fichier.awk contient:

{
 if ($0 ~ /[A-Z]/ && $0 !~/SOUS/)
    {
     if ($3 ~ /[éû]/) 
        $0=substr($0, 1, 5)"         "substr($0, 16)
     else
        $0=substr($0, 1, 5)"         "substr($0, 15)
    }
 t=substr($0, 1, 2)substr($0, 6)    
 print t
}

Et voilà ce que ça donne:


Quelques explications sur le code awk:
t contient la ligne lue ($0) dont on a retiré les caractères 3, 4, 5.
Pour faire disparaître le nom des mois,  les caractères 6 à 14 de $0 sont, le cas échéant, remplacés par des espaces.
Certains noms de mois comprennent des caractères (é et û) qui sont codés sur 2 octets. Dans ce cas la reprise s'effectue à l'octet 16 au lieu de 15.
Prenons un exemple:

| 09 Septembre | 
12345678901234567890
| 02 Février   |
1234567901234567890

Dans le premier cas, l'espace devant la deuxième séparation se trouve à l'octet 15, mais à l'octet 16 dans l'autre cas car le 'é' de Février occupe les octets 7 et 8.

Je veux aussi que les rangées avec le mot  'SOUS-TOTAL' soient séparées des autres, ce qui peut être obtenu avec un fichier.awk contenant:

NR==3 {y=substr($0,1, 2)substr($0, 6)}
{
 if ($0 ~ /[A-Z]/ && $0 !~/SOUS/)
    {
     if ($3 ~ /[éû]/) 
        $0=substr($0, 1, 5)"         "substr($0, 16)
     else
        $0=substr($0, 1, 5)"         "substr($0, 15)
    }
 t=substr($0, 1, 2)substr($0, 6)
 if ($0 ~ /SOUS/) 
    {print y;print t;print y}
 else    
    print t
}

En ligne 3, on sauvegarde la ligne de séparation qui sera imprimée avant et après les lignes "sous-total".

Et voilà:
.....

Si on utilise un style de ligne du type unicode (après exécution de \pset linestyle u), le fichier.awk précédent doit être adapté:

NR==3 {y=substr($0,1, 3)substr($0, 13)}
{
 if ($0 ~ /[A-Z]/ && $0 !~/SOUS/)
    {
     if ($3 ~ /[éû]/) 
        $0=substr($0, 1, 7)"         "substr($0, 18)
     else
        $0=substr($0, 1, 7)"         "substr($0, 17)
    }
 if ($0 !~/[A-Za-z0-9]/)
    t=substr($0,1, 3)substr($0, 13)
 else
    t=substr($0, 1, 4)substr($0, 8)
 if ($0 ~ /SOUS/) 
    {print y;print t;print y}
 else    
    print t
}

Les caractères du cadre sont cette fois codés sur 3 octets: enlever 3 morceaux de ligne du cadre = enlever 9 octets.
Dans le traitement il faut distinguer les lignes 100% cadre ($0 !~/[A-Za-z0-9]/) des autres.
(Un exemple beaucoup plus simple est développé dans l'article précédent )

Ce qui donne:


Rappelons que le résultat peut-être envoyé dans un fichier avec:

\o | awk -fichier.awk > fichier.txt



lundi 18 décembre 2017

Ordre naturel des mois

J'affiche à l'aide d'une instruction SQL exécutée dans un terminal psql, le contenu de deux colonnes de ma table bcard appartenant à la base de données PostgreSQL bdtest:


A la place de la date, je veux voir en clair le nom du mois. De plus je m'intéresse seulement à l'année 2013.
J'adapte mon query en conséquence:


Évidemment les mois ne sont pas dans l'ordre. J'ajoute une clause 'order' pour résoudre le problème:


En fait, ça ne résout rien du tout: les mois sont maintenant classés de manière alphabétique.
La clause 'order' doit porter sur la date:


Maintenant ça fonctionne. Sauf que si on veut un groupement par mois afin d'avoir des totaux mensuels on obtient une erreur:

ERROR:  column "bcard.date_exec" must appear in the GROUP BY clause or be used in an aggregate function
LINE 5: order by date_exec
                 ^
Une solution serait de faire précéder chaque nom de mois par son numéro d'ordre:


Il nous est loisible de faire disparaître ces fichus numéros en traitant l'output par awk:


(on a précédemment exécuté la méta commande \pset footer off)

La méta commande \o envoie les résultats du query vers awk via le tube |.
$0 désigne la ligne reçue par awk, qui imprime donc toutes les lignes à partir de la position 4 .
La méta commande \o sans argument spécifié envoie le flux sortant produit par awk vers la sortie standard.
Le ';' doit être placé avant cette méta commande afin que le query soit exécuté alors que l'output est encore envoyé vers awk.

Si la résultats sont encadrés (suite à la méta commande \pset border 2), il faut adapter le traitement par awk:


Le script awk est cette fois:

'{print substr($0, 1, 2)substr($0, 6)}'

On imprime le caractère du cadre puis un espace, ensuite 3 caractères sont sautés avant l'impression de la fin de chaque ligne.
Mais je veux un plus bel output: je lance la méta commande \pset linestyle u. Les caractères du cadres sont cette fois codés sur 3 octets!
Ce qui implique plus de complication. Il faut maintenant lors du traitement par awk, distinguer les lignes qui contiennent des données des lignes 100% cadre.
Je mets le script awk dans un fichier dont voici le contenu:
{
if ($0 ~ /[a-z]/) 
   t=substr($0, 1, 4)substr($0, 8)
else 
   t=substr($0, 1, 3)substr($0, 13)
}
{print t}

Les lignes avec des données contiennent forcément un caractère alphabétique.
J'imprime d'abord le caractère du cadre (3 octets) + 1 espace, ensuite je saute 3 caractères (3 octets).
Pour les lignes 100% cadre, j'imprime d'abord un caractère (3 octets), ensuite je saute 3 caractères, soit 9 octets avant d'imprimer la suite:


(Et oui le fichier awk dont il est question s'appelle qmois6u2.awk)

Que de complications, alors que dans le cas simple ici traité il suffit d'exécuter le query

select substr(to_char(date_exec, 'MM TMMonth'), 4) AS mois, 
sum (montant) AS total
from bcard
where extract(year from date_exec) = 2013
group by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')
order by to_char(date_exec, 'MM TMMonth')

qui fait appel à la fonction substr de SQL:


Cependant le traitement par awk présenté ici est utile dans d'autre cas plus complexes.

Travailler avec LibreOffice évite aussi pas mal de soucis.
Il faut bien évidemment que le fichier bdtest.odb qui permet la connexion à la base de données bdtest existe. Celui-ci est à créer dans LibreOffice Base.
Ensuite j'ouvre LibreOffice Calc et clique sur l'icône adéquate :


Avant de sélectionner la source:


Ensuite il reste à glisser ce qui convient là où ça convient :

Je ne veux pas créer de tableau croisé donc je ne mets rien dans 'Champs de colonne'.

Je sélectionne l'ensemble des dates dans le tableau qui surgit suite à un appui sur OK:


CTRL-1 me permet alors de choisir le format dans lequel ces dates seront affichées.
Procédant de même je peux également choisir le format d’affichage des montants.

Une date étant sélectionnée, un appui sur F12 donne la possibilité d'effectuer différents groupements :

Je choisis un groupement par Années et par Mois, ce qui donne:


Je veux éliminer l'année 2014:
Je clique droit sur le tableau et dans le menu contextuel qui surgit, je sélectionne : Éditer la mise en page :


Puis je double clique sur Années


Et via le bouton 'Options', je peux alors éliminer l'année 2014.
Et voilà le travail:


Notons que je pourrais facilement avoir des sous-totaux par année si telle était mon intention.

mercredi 7 juin 2017

flash plugin dans opensuse

Pour disposer du plugin flash-player dans opensuse on peut passer par l'ajout du dépôt adobe comme expliqué ici:
Dans un terminal où on est root lancer les commandes:

linux-cz64:~ # zypper ar --check --refresh http://linuxdownload.adobe.com/linux/x86_64/ adobe
linux-cz64:~ # zypper se -s -r adobe
linux-cz64:~ # zypper in adobe-release-x86_64
linux-cz64:~ # rpm --import /etc/pki/rpm-gpg/RPM-GPG-KEY-adobe-linux
linux-cz64:~ # zypper in flash-plugin

La première ajoute le dépôt, la deuxième liste les paquets fournis par ce dépôt et la dernière installe le paquet flash-plugin.

Tout ceci est parfait pour firefox mais le dépôt fournit aussi le paquet qui convient pour chromium. Il doit donc être installé.

linux-cz64:~ # zypper in flash-player-ppapi 

Mais cette action ne permet pas de faire fonctionner flash dans chromium.

Recherchons quels sont les fichiers fournis par ce paquet:

linux-cz64:~ # rpm -ql flash-player-ppapi
/usr/lib64/flash-plugin
/usr/lib64/flash-plugin/libpepflashplayer.so
/usr/lib64/flash-plugin/manifest.json
/usr/share/doc/flash-player-ppapi-25.0.0.171
/usr/share/doc/flash-player-ppapi-25.0.0.171/LGPL.txt
/usr/share/doc/flash-player-ppapi-25.0.0.171/license.pdf
/usr/share/doc/flash-player-ppapi-25.0.0.171/notice.txt
/usr/share/doc/flash-player-ppapi-25.0.0.171/readme.txt

Ils ne sont pas au bon endroit.
On pourrait les recopier ailleurs, mais alors adieu les mises à jour (c'est justement là l'avantage des dépôts par rapport aux installations manuelles).
Le mieux est de créer le répertoire qui convient et de créer des liens symboliques:

linux-cz64:~ # cd /usr/lib64/chromium
linux-cz64:/usr/lib64/chromium # mkdir PepperFlash
linux-cz64:/usr/lib64/chromium # cd Pepperflash
linux-cz64:/usr/lib64/chromium/PepperFlash # ln -s /usr/lib64/flash-plugin/libpepflashplayer.so 
linux-cz64:/usr/lib64/chromium/PepperFlash # ln -s /usr/lib64/flash-plugin/manifest.json 
linux-cz64:/usr/lib64/chromium/PepperFlash # 

Et voilà!

(remarque: l'utilisation du dépôt packman permet d'éviter ces soucis)