jeudi 20 octobre 2011

rpmerizor

rpmerizor est un outil qui permet de générer très facilement un rpm lorsqu'on dispose des fichiers que le paquet est censé installer.
On le trouve ici.
Pour montrer comment cet outil peut être utilisé, nous allons revenir sur le cas traité dans le billet précédent.
Nous avons téléchargé le paquet libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb, puis nous en avons extrait le contenu...
[toto@rigel work]$ ar xv libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb
x - debian-binary
x - control.tar.gz
x - data.tar.lzma
[toto@rigel work]$ tar x --lzma -f data.tar.lzma
[toto@rigel work]$ tar xzf control.tar.gz
et effectué quelques petites manipulations:
[toto@rigel work]$ mv usr/lib usr/lib64
[toto@rigel work]$ mkdir work-b
[toto@rigel work]$ mv usr work-b
Et voilà, nous sommes prêts à utiliser rpmerizor. Après le lancement de la commande, il nous restera à fournir quelques informations (en bleu dans ce qui suit) dont certaines proviennent du fichier control du paquet debian (vive le copier-coller):
[toto@rigel work]$ rpmerizor -name libreoffice-sdbc-postgresql -version 0.8 --rootdir work-b
name: libreoffice-sdbc-postgresql
version: 0.8
A brief one line description.
SUMMARY> LibreOffice extension for PostgreSQL SDBC driver
The integer number of times you have built this rpm.
RELEASE> 0
toplevel_group/subclass (no biggie either way).
GROUP> Converted/misc
A sales pitch for the package.  A blank line means you are done.
DESCRIPTION> LibreOffice is a full-featured office productivity suite that provides
DESCRIPTION> a near drop-in replacement for Microsoft(R) Office.
DESCRIPTION> .
DESCRIPTION> The PostgreSQL SDBC Driver allows one to use the PostgreSQL database from
DESCRIPTION> LibreOffice without any wrapper layer such as ODBC or JDBC.
DESCRIPTION>
mkdir /home/toto/rpmbuild
mkdir /home/toto/rpmbuild/SPECS
write spec file on /home/toto/rpmbuild/SPECS/libreoffice-sdbc-postgresql-0.8.spec
Exécution_de(%prep): /bin/sh -e /var/tmp/rpm-tmp.spL2j6
+ umask 022
+ cd /home/toto/rpmbuild/BUILD
+ ln -s /home/toto/work/work-b /tmp/rpmerizor_buildroot
+ exit 0
Processing files: libreoffice-sdbc-postgresql-0.8-0.x86_64
Provides: config(libreoffice-sdbc-postgresql) = 0.8-0
Requires(rpmlib): rpmlib(CompressedFileNames) <= 3.0.4-1 rpmlib(PayloadFilesHavePrefix) <= 4.0-1
Requires: /bin/sh
attention: Ne peut canoniser le nom d'hôte: rigel
Ecrit: /home/toto/rpmbuild/RPMS/x86_64/libreoffice-sdbc-postgresql-0.8-0.x86_64.rpm
Exécution_de(%clean): /bin/sh -e /var/tmp/rpm-tmp.tMJEcA
+ umask 022
+ cd /home/toto/rpmbuild/BUILD
+ rm /tmp/rpmerizor_buildroot
+ exit 0
package can be found on /home/toto/rpmbuild/RPMS
[toto@rigel work]$
Le produit a créé une arborescence rpmbuild standard:
Nous constatons qu'il a aussi créé un fichier spec que nous pouvons éditer pour y ajouter par exemple quelques dépendances requises:
Summary: LibreOffice extension for PostgreSQL SDBC driver
Name: %{name}
Version: %{version}
Release: 2
License: GPL
Group: Converted/misc

Requires: libreoffice-ure >= 3.3.3 libreoffice-core

%description
LibreOffice is a full-featured office productivity suite that provides
a near drop-in replacement for Microsoft(R) Office.
.
The PostgreSQL SDBC Driver allows one to use the PostgreSQL database from
LibreOffice without any wrapper layer such as ODBC or JDBC.
On peut alors construire un nouvel rpm tenant compte du spec modifié:
[toto@rigel ~]$ rpmbuild -bb --buildroot=/tmp/rpmerizor_buildroot ~/rpmbuild/SPECS/libreoffice-sdbc-postgresql-0.8.spec
Exécution_de(%prep): /bin/sh -e /var/tmp/rpm-tmp.NxDuhU
+ umask 022
+ cd /home/toto/rpmbuild/BUILD
+ ln -s /home/toto/work/work-b /tmp/rpmerizor_buildroot
+ exit 0
Processing files: libreoffice-sdbc-postgresql-0.8-0.x86_64
Provides: config(libreoffice-sdbc-postgresql) = 0.8-0
Requires(rpmlib): rpmlib(CompressedFileNames) <= 3.0.4-1 rpmlib(PayloadFilesHavePrefix) <= 4.0-1 Requires: /bin/sh attention: Ne peut canoniser le nom d'hôte: rigel Ecrit: /home/toto/rpmbuild/RPMS/x86_64/libreoffice-sdbc-postgresql-0.8-0.x86_64.rpm Exécution_de(%clean): /bin/sh -e /var/tmp/rpm-tmp.4M2L2S + umask 022 + cd /home/toto/rpmbuild/BUILD + rm /tmp/rpmerizor_buildroot + exit 0
Cela n'apparait pas dans l'output, mais les dépendances requises ont bien été ajoutées au rpm
[toto@rigel ~]$ rpm -qp --requires ~/rpmbuild/RPMS/x86_64/libreoffice-sdbc-postgresql-0.8-0.x86_64.rpm
/bin/sh
config(libreoffice-sdbc-postgresql) = 0.8-0
libreoffice-core
libreoffice-ure >= 3.3.3
rpmlib(CompressedFileNames) <= 3.0.4-1 rpmlib(PayloadFilesHavePrefix) <= 4.0-1

lundi 17 octobre 2011

Pilote postgresql sdbc: version 0.8

Ubuntu 11.10 est sorti et bonne nouvelle: il vient avec une toute nouvelle version, la version 0.8, du pilote libreoffice postgresql sdbc. Cette version remplace la version 0.7.6b qui avait un gros problème: elle permettait uniquement un accès en lecture seule. La nouvelle version est elle entièrement fonctionnelle. Il n'est donc plus nécessaire de retourner à OpenOffice 3.2 et à la version 0.7.6a du pilote (voir OOo base: retour vers le futur).
A nous les joies de LibreOffice 3.4. Pour y accéder à PostgreSQL via le pilote sdbc, il suffit d'installer le paquet libreoffice-sdbc-postgresql.
Il n'existe pas actuellement de paquet rpm pour la version 0.8 de ce pilote.
Pour une utilisation dans une distribution à base de rpm, on peut procéder comme ceci.
D'abord trouver et télécharger le fichier qui convient à son architecture, par exemple:
libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb.
Ensuite placer ce fichier dans un dossier work.
Puis:
[toto@rigel work]$ ar xv libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb
x - debian-binary
x - control.tar.gz
x - data.tar.lzma
[toto@rigel work]$ tar x --lzma -f data.tar.lzma
L'extraction du tar.lzma nous donne un répertoire usr:


Pour plus de facilités plaçons une copie du répertoire postgresql-sbbc-0.8.0 dans le répertoire work, copie que nous allons utiliser pour la constitution d'une archive zip.
[toto@rigel work]$ cp -r usr/lib/libreoffice/share/extensions/postgresql-sdbc-0.8.0/ .
[toto@rigel work]$ zip -r postgresql-sdbc-0.8.0.zip postgresql-sdbc-0.8.0/
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/ (stored 0%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/postgresql-sdbc.unorc (stored 0%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/description.xml (deflated 56%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/META-INF/ (stored 0%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/META-INF/manifest.xml (deflated 62%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/postgresql-sdbc-impl.uno.so (deflated 69%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/postgresql.xcu (deflated 64%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/postgresql-sdbc.uno.so (deflated 68%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/description/ (stored 0%)
  adding: postgresql-sdbc-0.8.0/description/description_en-US.txt (deflated 28%)
Nous disposons maintenant d'un fichier zip que nous pouvons ajouter en tant qu'extension à LibreOffice via le gestionnaire des extensions.
Avant de procéder, il convient toutefois d'effacer toute trace du pilote précédent.
[toto@rigel work]$ unopkg remove postgresql-sdbc-0.7.6b.zip
Si cette commande échoue:
[toto@rigel work]$ rm -rf ~/.libreoffice/3/user/uno_packages/
Dans le cas où l'installation du pilote précédent a été effectuée en root pour l'ensemble des utilisateurs:
[root@rigel work]# unopkg remove --shared postgresql-sdbc-0.7.6b
Il reste éventuellement à désinstaller le paquet qui a fournit l'extension.
Au lieu d'utiliser le gestionnaire des extensions, nous pouvons installer la nouvelle extension comme suit:
[root@rigel work]# cp -r postgresql-sdbc-0.8.0 /usr/lib64/libreoffice/share/extensions/
[root@rigel work]# unopkg add -v --shared /usr/lib64/libreoffice/share/extensions/postgresql-sdbc-0.8.0/
Évidemment dans ce cas, il n'était nul besoin du fichier zip.
Pour ceux que la copie dans /usr/lib64/libreoffice/share/extensions/ font hurler, il reste une alternative: construire un paquet rpm, ce qui peut être fait relativement aisément à l'aide de rpmerizor.
Une autre solution consiste à utiliser alien pour obtenir un rpm à partir du deb.
Cependant si à partir d'un paquet deb 64 bits par exemple, nous souhaitons une installation dans /usr/lib64 et non dans /usr/lib, il y a quelques manipulations à effectuer.
Procédons depuis Ubuntu.
toto@rigel:~work$ apt-get download libreoffice-sdbc-postgresql
Réception de : 1 Téléchargement de libreoffice-sdbc-postgresql 1:0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2 [211 kB]
toto@rigel:~work$ ar xv libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb
x - debian-binary
x - control.tar.gz
x - data.tar.lzma
toto@rigel:~work$ tar xv --lzma -f data.tar.lzma
toto@rigel:~work$ tar xzvf control.tar.gz
./
./postinst
./preinst
./md5sums
./control
En plus du tar.lzma, nous avons cette fois extrait le tar.gz.
Remplaçons /usr/lib par /usr/lib64:
toto@rigel:~work$ mv usr/lib usr/lib64
toto@rigel:~work$ sed -i.old 's/lib/lib64/' md5sums
Reconstruisons le paquet deb:
toto@rigel:~/Téléchargements/work$ mkdir -p work-b/DEBIAN
toto@rigel:~/Téléchargements/work$ mv usr work-b
toto@rigel:~/Téléchargements/work$ mv control md5sums work-b/DEBIAN
toto@rigel:~/Téléchargements/work$ sudo dpkg -b work-b libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb
[sudo] password for toto:
dpkg-deb : avertissement : « usr/DEBIAN/control » contient le champ « Original-Maintainer » défini par l'utilisateur
dpkg-deb : avertissement : 1 avertissement ignoré sur le(s) fichier(s) « control »
dpkg-deb : construction du paquet « libreoffice-sdbc-postgresql » dans « libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb ».
Le paquet deb ainsi obtenu n'est pas destiné à être utilisé dans Ubuntu, mais bien à être transformé en rpm avec alien:
toto@rigel:~work$ sudo alien --to-rpm libreoffice-sdbc-postgresql_0.8.0+LibO3.4.3-3ubuntu2_amd64.deb
[sudo] password for toto:
libreoffice-sdbc-postgresql-0.8.0+LibO3.4.3-4.x86_64.rpm generated
Ce paquet peut maintenant être installé dans une distribution à base de rpm.
Avec Fedora 15 en tout cas, tout se passe bien et le pilote fonctionne avec LibreOffice 3.3.3.

mardi 11 octobre 2011

Deuxième session

Utilisons le menu de notre distribution préférée pour changer d'utilisateur.
Ça fonctionne: c'est merveilleux! En fait nous avons ouvert une deuxième session graphique en parallèle avec la première qui est encore bien présente.
Comment faire pour y revenir?
Examinons la situation:


Nous constatons que la première session est associée au terminal virtuel tty7 et la deuxième à tty8.
Nous pouvons donc basculer entre les deux sessions  à l'aide de CTRL-ALT-F7 et CTRL-ALT-8.
Il arrive cependant que l'item du menu 'Changer d'utilisateur' soit inopérant et ceci principalement en cas d'utilisation d'un autre bureau que celui par défaut. Plutôt que de se casser la tête pour y remédier, il est préférable de procéder manuellement.
Basculons vers tty2 (CTRL-ALT-F2) pour nous y connecter en tant que l'utilisateur qui sera propriétaire de la future deuxième session graphique.
Ensuite nous lançons la commande startx et recevons en retour une flopée de message d'erreurs, parmi lesquels celui-ci (qui n'est pas dénué de sens):
Fatal server error:
Server is already active for display 0
If this server is no longer running, remove /tmp/.X0-lock
and start again.
Evidemment, le serveur X qui va gérer la nouvelle session doit être démarré pour l'affichage (display) 1 et non pas 0 (comme on peut le constater ci-dessus sur l'ouput de la commande ps).
Recommençons cette fois avec la commande:
startx -- :1
Bingo: ça fonctionne. Tout baigne, sauf que cette fois on ne passe pas par la case 'display manager' (normal: on est déjà connecté) qui permet de choisir le type de session. Donc on se retrouve avec le bureau par défaut, ce qui n'est pas nécessairement notre désir le plus profond.
Certaines distributions comme Fedora (mais pas Ubuntu)  regardent dans le dossier /etc/sysconfig pour voir si les utilisateurs ne préfèrent pas un autre bureau que celui par défaut. Dans ce cas /etc/sysconfig contient un fichier desktop avec une ligne du genre:
DESKTOP=Bureau préféré.
Et bien vérifions:
[root@rigel ~]# cd /etc/sysconfig
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
grep: desktop: Aucun fichier ou dossier de ce type
[root@rigel sysconfig]#
Le fichier n'existe pas.
On peut aussi avoir ceci:
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
[root@rigel sysconfig]#
Le fichier existe mais il ne contient pas la ligne qui convient.
[root@rigel sysconfig]# echo 'DESKTOP=KDE' >> desktop
crée le fichier ad hoc ou si desktop existe déjà, y ajoute la ligne qui convient (si le bureau préféré est KDE).
Une autre possibilité est:
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
DESKTOP=GNOME
[root@rigel sysconfig]#
La définition du bureau préféré est bien présente, mais elle ne correspond pas à ce que nous voulons (dans l'hypothèse où notre bureau préféré est KDE).
Correction:
[root@rigel sysconfig]# sed -r -i.old 's/^(DESKTOP).*/\1=KDE/' desktop
Nous disposons donc maintenant d'un fichier desktop par la grâce duquel le bureau lancé par startx sera le bureau préféré de l'ensemble des utilisateurs.
Cependant, il nous est encore loisible de définir le bureau préféré d'un utilisateur donné. Il existe différentes façons de procéder dépendant de la distribution. Dans le cas de Fedora (et d'autres distributions), il suffit de créer un fichier ~/.Xclients:
[toto@rigel ~]$ echo 'startkde' > ~/.Xclients
[toto@rigel ~]$ chmod +x ~/.Xclients
('startkde' c'est bien sûr si le bureau désiré est KDE. Pour gnome mettre 'gnome-session')
A l'exécution de startx par un utilisateur, le système démarre le client préféré de cet utilisateur, à défaut le client préféré de l'ensemble des utilisateurs et enfin en l’absence de client préféré, le client par défaut de la distribution, suivant ce schéma (Fedora), réalisé avec kivio:


Examinons la situation dans le cas où une deuxième session a été lancée avec startx:

Le pid a été ajouté à l'output, de manière à pouvoir entrer plus dans les détails:
[toto@rigel ~]$  pstree -a 5360
bash
  └─startx /usr/bin/startx -- :1
      └─xinit /etc/X11/xinit/xinitrc -- /usr/bin/X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
          ├─X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
          └─ck-xinit-sessio /usr/bin/ssh-agent /home/toto/.Xclients
              └─sh /home/toto/.Xclients
                  ├─ssh-agent /home/toto/.Xclients
                  └─startkde /usr/bin/startkde
                      └─kwrapper4 ksmserver

xinit est appelé par startx qui lui intime (en l'absence du fichier ~/.xinitrc) d'exécuter le script /etc/X11/xinit/xinitrc aux fins de démarrer le programme client.
Si aucun script ne lui est désigné (ce n'est pas le cas s'il est appelé par startx), xinit recherche l'existence du fichier ~/.xinitrc. En l'absence de ce dernier, le client par défaut sera un xterm. Le serveur par défaut est X.
Ainsi la commande
xinit -- :1
a un effet plutôt surprenant: on bascule vers un écran sans gestionnaire de fenêtres, sans bureau, mais contenant un xterm (avec un shell bash). Dans cet xterm, on peut taper la commande startkde (par exemple), et voilà notre deuxième session sur les rails.
Une variante de la commande précédente est:
xinit -e 'startkde' -- :1
avec laquelle la deuxième session se lance sans que l'on ait plus à taper quoi que ce soit.
Cette dernière commande peut avoir une application assez amusante. Considérons que nous sommes aux commandes d'un système dans lequel X n'est pas démarré (ce qui correspond au niveau d'exécution 3 pour un grand nombre de distributions). La commande:
xinit -e 'gnome-system-monitor'
nous conduira vers un écran affichant graphiquement les performances du système.
On peut même lancer un éditeur graphique:
xinit -e 'gedit'
Mais tout ceci nous éloigne du sujet.
Pour le fun, signalons qu'il est possible de lancer une session graphique sans utilisation de xinit. Voici comment.
Depuis tty2, éventuellement en root si problème de droit, lancer X:
X :1
Depuis tty3:
xterm -display :1
Il reste à basculer vers le terminal virtuel où se trouve le xterm et y taper la commande adéquate (par exemple startkde).

Avec Ubuntu 11.04, il semblerait qu'il soit impossible de démarrer une session Unity sans passer par le display manager gdm.
Pour démarrer une session avec startx il convient donc de définir un bureau préféré (différent du bureau par défaut, à savoir Unity) en créant un fichier ~/.xsession contenant
gnome-session --session=classic-gnome (pour une session gnome normale)
startkde (pour kde)
Avec Ubuntu 11.10, startx peut maintenant ouvrir une session Unity, c'est la session par défaut et il n'est nul besoin d'un fichier ~/.xsession. Indiquons quand même que la commande qui serait à utiliser est simplement
gnome-session.
Il est également possible d'installer gnome shell tout en conservant un Unity fonctionnel. Pour que startx ouvre une session gnome shell, la commande est cette fois
gnome-session --session=gnome